lundi 20 octobre 2014

Tea time or British story...


Today, allons faire un tour du côté des campagnes anglaises...

Voici une œuvre qui a connu un grand succès tant du côté des librairies que des salles de cinéma :

Vestiges du jour de Kazuo Ishiguro.


Ce qu’en dit la 4ème de couverture

C’est l’été 1956, Stevens, un majordome vieillissant, part en voiture vers l’ouest de l’Angleterre. En trente-cinq ans de service, il n’a jamais pris de vacances.

Lui-même fils de majordome, Stevens a hérité d’une tradition immuable. Cet homme, insensible aux aléas de l’Histoire, est resté comme figé dans le temps – uniquement préoccupé de la dignité de sa profession.

Au bout du voyage inattendu, se trouve une femme. Cette Miss Kenton, autrefois gouvernante au château, et aujourd’hui mariée, avait aimé Stevens en silence, sans que ce dernier comprenne ou veuille comprendre la nature de ses sentiments. La  « perfection » de Stevens sera-t-elle prise en défaut ? Est-il trop tard pour nier un destin que l’on s’est acharné à forger soi-même ? Ecrit dans une langue superbe et admirablement construit, ce roman exerce un pouvoir de séduction rare.


L’auteur 

Né à Nagasaki en 1954, Kazuo Ishiguro vit en Angleterre depuis l’âge de cinq ans. Il a publié plusieurs  romans comme : Lumière pâle sur les collines (Prix du premier roman), Un artiste du monde flottant (Meilleur livre de l’année)…

Les Vestiges du jour a reçu le prix prestigieux « Booker Prize » en 1989.


Mon avis 

Je dois avouer que le début m’a semblé un peu laborieux voire poussiéreux !

Mais très vite je me suis attachée à Stevens qui semble ne rien ressentir,  tant le personnage qu’il s’est construit a pris le pas sur l’homme qu’il est réellement. Il recherche l’excellence dans l’abnégation et se détourne de son entourage le plus proche et même de l’amour.

Ce voyage solitaire, premières vacances depuis de nombreuses années, le poussera à prendre un peu de recul et le conduira à faire l’analyse de son existence.



Quelques extraits ?

« Mais à quoi bon s’interroger sans cesse sur ce qui serait arrivé si tel ou tel moment avait tourné différemment ? Sans doute de telles spéculations pourraient-elles conduire à la folie. »


« Un majordome d’une certaine qualité doit, aux yeux du monde, habité son rôle, pleinement, absolument ; on peut le voir s’en dépouiller à un moment donné pour le revêtir à nouveau l’instant d’après, comme si ce n’était qu’un costume d’opérette. »


« Je voudrais maintenant avancer le postulat suivant : foncièrement, il y a « dignité » lorsqu’il y a capacité d’un majordome à ne pas abandonner le personnage professionnel qu’il habite. »

Le film !

Il a été produit par  James Ivory  en 1993 (1994 dans les salles françaises) avec Anthony Hopkins dans le rôle de Stevens et Emma Thompson dans celui de Miss Kenton.

Pour visualiser un petit extrait :


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