jeudi 28 mai 2015

Le Major et l'épicière

La dernière conquête du Major Pettigrew
d'Helen Simonson



La romancière, Helen Simonson...


Née en Angleterre, Helen Simonson vit aujourd'hui à New York. Elle a passé son enfance dans l'East Sussex, ce "pays littéraire" où vécurent notamment Henry James, Rudyard Kipling et Virginia Woolf, et dans lequel elle puise encore une grande partie de son inspiration. 
Helen Simonson est diplômée de la célèbre L.S.E. (London School of Economics)
Phénomène de librairie en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, où il est resté plusieurs semaines en tête des listes des meilleures ventes, la Dernière Conquête du major Pettigrew est son premier roman. (Editions NiL - 2012)




Ce qu'en dit la 4ème de couverture...

A Edgecombe Saint Mary, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l'heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger. Désormais veuf, ce parfait gentleman retraité du Royal Sussex a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf - tous occupés à fuir leurs dames patronnesses. Et ce n'est guère son fils, dévoré par l'ambition et les jeux de pouvoir de la City, qui saurait être le complice de ses vieux jours.
Quand l'amour se présente soudain à lui sous les traits de la douce Madame Ali - l'épicière d'origine pakistanaise et de confession musulmane -, la communauté villageoise s'émeut, l'équilibre familial vacille. Le major, si respectueux des traditions, saura-t-il mener sa dernière conquête contre les convenances, la vox populi et... lui-même ?

Mon avis...

Un livre qui se lit tout doucement, parce qu'il est délicat et qu'il fourmille de petites phrases aux accents "British".
Je mentirais si je disais que j'ai adoré ce livre, cependant j'y ai trouvé beaucoup de finesse et de sensibilité. 
Un brin émouvante, légèrement désuète,  cette histoire d'amour entre un retraité et une épicière pakistanaise peut séduire les "lover of " romans britanniques...

Le début de la romance...



Quelques extraits ?

"- De nos jours, les hommes attendent de leur femme qu'elle soit aussi époustouflante que leur maîtresse.
- C'est atroce. Comment donc les distingueront-ils l'une de l'autre ?"

"Il avait oublié que le chagrin ne décline pas en ligne droite ou suivant une courbe lente, comme un graphique dans le livre de mathématiques d'un enfant.
Au lieu de quoi, tout se passait comme si son corps renfermait un monceau de détritus de jardin, avec de lourdes mottes de terre et des buissons aux épines acérées qui le piquaient au moment où il s'y attendait le moins."

"Pas de religion, pas de politique, le sexe seulement à travers des allusions... pas étonnant que vous, les Britanniques, soyez obsédés par la météo, mon chéri"

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