samedi 3 octobre 2015

Un vrai mensonge...



D'après une histoire vraie
Delphine de Vigan
 
L'auteur
Delphine de Vigan est romancière. Elle est notamment l’auteur de No et moi, Prix des Libraires 2008, adapté au cinéma par Zabou Breitman, des Heures souterraines (2009), adapté pour Arte par Philippe Harel, et de Rien ne s’oppose à la nuit (2011), Prix Fnac, Grand prix des lectrices de Elle et Prix Renaudot des lycéens. Ses livres sont traduits dans le monde entier (JCLattès)

L'histoire en quelques mots...

Delphine, romancière très connue rencontre au cours d'une soirée une certaine L.
Cette femme blonde, représente aux yeux de l'écrivaine la perfection faite femme. En plus d'être belle, élégante, raffinée, L. n'a aucun problème pour se mouvoir en société et nouer des contacts avec autrui, toutes ces qualités dont Delphine se sent dépourvue. Dès lors, L. s'immisce dans la vie de Delphine pour ne plus la lâcher... Toutes les attentions à priori protectrices et salvatrices sont-elles bienveillantes ?
Mais qui est cette L. qui exhorte sans cesse la romancière à écrire un témoignage plutôt qu'une fiction ?

Mon avis

La question est posée : qu'attend donc le lecteur aujourd'hui ? De la réalité ou de la fiction ? Un témoignage ou une histoire ? Du vrai ou du faux ? S'il préfère le faux, faut-il que cela semble vrai ? Voyeur ou pas ? C'est autour de toutes ces questions que Delphine de Vigan tend ses rets et manipule le lecteur avec une écriture tout en finesse... C'est diaboliquement bon !

L'histoire commence ainsi... (fiction ou témoignage ?)




Quelques extraits


"J'aime cette facilité dans l'échange que l'on éprouve avec certaines personnes, cette manière d'entrer tout de suite dans le vif du sujet. J'aime parler des choses essentielles, émotionnelles, même avec des amis que ne je vois qu'une ou deux fois par an. J'aime chez l'Autre (et chez les femmes souvent) cette capacité à évoquer l'intime sans pour autant être impudique."

"Les histoires gisent dans le sol, comme des fossiles. Elles sont les reliques issues d'un monde préexistant. Et le travail de l'écrivain consiste à utiliser les outils de sa boîte pour les dégager avec précaution et les extraire, aussi intacts que possible."

"Je ne pouvais m'empêcher de penser à ses derniers mots. Ce n'était pas une mise en garde, c'était une malédiction. Un sort funeste et inéluctable que L. m'avait jeté."

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